Les collections de la Maison Caral
La Maison Caral
Le musée de La Mure présente le patrimoine de la Matheysine, du Beaumont et du Valbonnais.
Une galerie-porche du 18ème siècle clôt la cour côté rue du plus ancien ensemble bâti de La Mure.
Il garde le nom de Caral en souvenir de cette famille de notables qui compta un consul, un maire, un médecin etc. La ville de La Mure est propriétaire des lieux depuis 1976.
Le musée a été inauguré en 1994 avec le concours du Musée dauphinois dont il expose une part des collections.
La visite débute par ce rappel et présente le territoire marqué notamment par le passage de Napoléon.
Vase du Villard à Entraigues, 50-80 ap. J-C.
Archéologie
Découvertes fortuites ou fouilles archéologiques…
… Nos collections réunissent des pièces issues des trois cantons du sud de l’Isère. Les traces d’occupation – habitat, ateliers- sont nombreuses à La Mure et aux alentours dès le Néolithique.
Les vestiges gallo-romains du site du Clos-Challon découverts de 1985 attestent le rôle important de La Mure sur l’axe Vienne-Montgenèvre.
Une réplique de la charte de 1309 par Jean II Dauphin (archives municipales) rappelle notamment la fondation de la première halle.
Les rares monuments hérités du Moyen-âge concernent des mottes castrales et des églises.
Les guerres de Religion
Il garde le nom de Caral en souvenir de cette famille de notables qui compta un consul, un maire, un médecin etc. La ville de La Mure est propriétaire des lieux depuis 1976.
Le musée a été inauguré en 1994 avec le concours du Musée dauphinois dont il expose une part des collections.
La visite débute par ce rappel et présente le territoire marqué notamment par le passage de Napoléon.
La Révolution et l’Empire
La Matheysine soutient la Révolution (née à Vizille en 1788) sans heurts particuliers…
De cette période date le jeu de cartes du curé Goubet. Ce prêtre constitutionnel signait au dos des bons pour les pauvres en échange de services ou de denrées.
De l’Empire, on retient le passage de Napoléon acclamé par la population le 7 mars 1815. https://route-napoleon.com/lanern/
La Mine
En Matheysine, cette période amorce l’exploitation rationnelle de l’anthracite, peu à peu organisée par Napoléon dès 1806.
Quelques grandes familles gèrent les premières concessions du côté de La Motte d’Aveillans, Pierre-Châtel ou Notre-Dame de Vaulx.
La création de La Compagnie des mines d’anthracite de La Mure marque le début de l’ère industrielle en Matheysine et des fameuses « Mines de La Mure ». Nationalisées en 1945, les mines sont rebaptisées Houillères du Bassin du Dauphiné.
Elles ferment le 28 mars 1997. A leur apogée entre 1950 et 1960, on dénombra près de 4 000 mineurs !
Aujourd’hui, les vestiges de la mine sont surtout les cités : un habitat conçu de 1860 à 1966 selon le modèle de quartiers pavillonnaires qui évolua vers des cités-jardins avec potager, lavoirs, épicerie Coop… une architecture à découvrir à la boutique (brochure Anthracités).
Il garde le nom de Caral en souvenir de cette famille de notables qui compta un consul, un maire, un médecin etc. La ville de La Mure est propriétaire des lieux depuis 1976.
Le musée a été inauguré en 1994 avec le concours du Musée dauphinois dont il expose une part des collections.
La visite débute par ce rappel et présente le territoire marqué notamment par le passage de Napoléon.
Le monde rural
Le Beaumont, la Matheysine et le Valbonnais demeurent avant tout des secteurs d’élevage et de culture. La région est encore prisée pour ses alpages de vaches et de moutons.
Les hameaux gardent des fermes de tailles moyennes, à l’architecture traditionnelle caractéristique (salles voutées, pignons à redents etc.). Une extraordinaire maquette en pierre relève ces spécificités.
Tableaux, photos et film… l’iconographie rurale abondante rappelle la vitalité des villages, de Valbonnais à Versenat quand les foins et les moissons terminés, il fallait battre le blé, rentrer le bois pour un long hiver.
On se souvient aussi des vignes sur les coteaux du Drac ou de la Bonne, des vendanges sur la pente non loin des chèvres désormais presque disparues…
La ganterie
Un artisanat grenoblois en Matheysine
Les hommes à la découpe, les femmes à la couture… la ganterie de chevreau est un artisanat développé par les maisons grenobloises avides de main d’œuvre rurale bon marché.
Métier complémentaire ou principal, il occupe à domicile ou en atelier jeunes et anciens dès les années 1840 alors. Plusieurs ateliers plus ou moins éphémères naissent en ville : Lacroix, Poncet, Gras, Reynier, Centemeri, Vallier, Terray, Francoz, Brun… ce sont des centaines d’ouvriers concernés.
Un nom se distingue, celui des Perrin. Ces frères natifs de Nantes en Rattier érigent leur atelier en bordure de la ville en 1900. Il ferme ses portes vers 1955… les dernières gantières cousent chez elles jusque dans les années 1960.
Le colportage
Les marchands négociaient toiles, tissu, mercerie, objets de piété ou semences avant de remonter au pays préparer les récoltes et soulager l’épouse rester seule dans la ferme.
La mémoire de ce métier reste vive dans le Valbonnais et le Valjouffrey, à Entraigues ou au Périer où durèrent de longues lignées de négociants-voyageurs.
La Mure 1900
Emmenée par un maire charismatique, entreprenant et radical, La Mure n’est plus un village mais une ville façonnée par Alfred Chion-Ducollet.
Ses déboires avec ses opposants défraient la chronique à travers le monde. De cette IIIème République triomphante, on garde les premières photos de La Mure et les drapeaux de conscrits (Monuments historiques). C’est l’époque des premiers artistes dignes d’intérêt : Maurice Brétaudeau, Auguste Davin, Victor Miard et ses élèves.
L’art de Garanjoud
A la mort du peintre Claude Garanjoud, son épouse Françoise légua ses œuvres à La Mure, ville où l’artiste vécut et enseigna.
Ses toiles abstraites, traduction d’une gestuelle dynamique, puisent leur inspiration dans la nature, la poésie et la pensée spirituelle orientale.
Olivier Messiaen
Le compositeur repose en Matheysine dans le cimetière de Saint-Théoffrey.
En 1936, il avait choisi pour lui et les siens ce village comme havre d’inspiration.
Olivier Messiaen est revenu ici chaque été nourrir sa musique du chant des oiseaux.
Sa propriété au bord de l’eau aujourd’hui détenue par la Communauté de Communes de la Matheysine sert de résidence d’artiste et accueille le public chaque été grâce à une programmation conçue par AIDA.
Voir l’actualité de la Maison Messiaen https://www.maisonmessiaen.com/
Robert Ibanez
Musée matheysin
Service culturel
de la ville de La Mure